La grossesse extra-utérine est rare, 2% des grossesses environ le sont. La France compte plus de 15.000 cas par an. C’est une grossesse anormale dont les conséquences peuvent être graves si elle n’est pas traitée à temps. Il est donc essentiel de reconnaitre les premiers symptômes, puis consulter en cas de doute cas seul un médecin est capable d’en faire le diagnostic.
Les symptômes qui doivent alerter
C’est un trouble lié à la grossesse qui peut être dépisté dès les premières échographies. Il est aussi appelé nidation ectopique, c’est un vrai danger qui peut impacter sur la fertilité de la patiente. Il peut aussi mettre sa vie en danger en cas hémorragie interne. Si vous présentez les signes suivants, n’hésitez pas à consulter rapidement :
• Les signes de la grossesse normale : retard des règles, des vomissements, etc.
• Des douleurs hypogastriques
• Une hypotension artérielle
• Etourdissement et malaise
Il existe des facteurs de risques de nidation ectopique. Donc, soyez vigilante si vous avez déjà eu des maladies sexuellement transmissibles ou si vous avez utilisé auparavant un stérilet comme moyen de contraception. Ce sont des facteurs des risques, tout comme la consommation tabac et l’IVG ou interruption volontaire de grossesse pratiquée plusieurs fois. Certaines femmes qui présentent une malformation au niveau de leurs trompes risquent aussi de développer des grossesses extra-utérines.
Les différents traitements
Deux possibilités pour traiter la grossesse extra-utérine :
• Traitement par la chirurgie : la cœlioscopie est la chirurgie à réaliser pour interrompre une grossesse extra-utérine. Le médecin utilisera une caméra pour tout voir à l’intérieur, l’opération se fait le ventre fermé. Des instruments sont introduits pour inciser la trompe et récupérer l’œuf et le sang qui y sont logés. C’est une méthode très prisée car elle est efficace et performante.
• Traitement à l’aide de médicament : le but de ce traitement est de nécroser ou détruire l’œuf situé dans le trompe. Pour ce faire, la patiente prendra du Méthotrexate par administration intramusculaire. Le médicament peut aussi être déposé directement dans le trompe par radioguidage. Après cela, des échographies doivent être réalisées pour vérifier si l’œuf a bien été détruit.